Rétromobile 2025, une autre édition.
J’ai la chance de connaitre quelques décennies d’expositions et d’être encore le témoin de l’une des premières de celles-ci qui ne s’appelaient pas encore Rétromobile, dans les années 1970′, à l’ancienne gare de Vincennes, (Gare de la Bastille), où à cette époque régnaient les grandes classiques d’avant-guerre et les belles américaines, les tendances évoluant au fil des générations.
Pour ce dernier événement, qu’à bien pu retenir mon vieil oeil de septuagénaire, bientôt octogénaire ?
Hormis le fait que, pour le premier jour, pourtant en possession de nos billets d’entrée déjà les visiteurs se bousculent,
évidemment, les 2 Euréka « Grand-Prix » exposées pour la prochaine vente d’Aguttes du 20 mars 2025, les lots 132 et 133, à Neuilly, ont retenu toute mon attention. https://www.aguttes.com/catalogue/161976?
Un jouet de ce type en relativement bon état et surtout complet ne se trouve pas, comme le dit l’adage, « sous le sabot d’un cheval », mais deux exemplaires dans le même état et aux numéros successifs 559 et 560 du mois d’octobre 1937 , depuis la fermeture de l’usine c’est très très rare ! 2 pièces magnifiques !
Ensuite, en ce qui nous concerne sur mon site, j’ai noté l’heureuse présence des marchands de voitures à pédales habituels, ceux qui ont eu leurs heures de gloires en proposant également des phares à bougie ou à acétylène, et des avertisseurs d’un autre temps pour équiper nos ancêtres.
A ce propos, en 2025 à Rétromobile, hormis sur le stand des clubs, avez vous remarqué quelques ancêtres, ou des belles américaines ?
A la vue des sublimes Ferrari, Alfa-Roméo, et autres j’ai cru comprendre que les voitures d’exception ne sont actuellement qu’européennes et datent désormais des années 60/80, millésimes qui me paraissent logiques concernant la tranche d’âge, l’enfance de l’acheteur d’une auto de cette époque se situant dans les années 50.
Le profile de ce dernier nous dévoile un homme (désolé pour les dames, bien que l’on en rencontre quelques fois), financièrement très aisé, plus souvent à la retraite, disposant de tous les atouts pour assouvir pleinement sa passion, finalement le reflet d’une certaine logique des générations.
Les Mercedes 300SL, Papillons ou roadster largement présentes encore quelques années passées se sont peu à peu effacées au profit des belles italiennes et des Porsche, mais je n’ai pas pu résister à l’envie de mémoriser le triskel de celle-ci.
J’ai beaucoup apprécié l‘exposition Citroën et ces merveilleuses DS avant-gardistes. Quand je pense à toutes celles que l’on a négligé…
Comme je me passionne récemment pour les C.I.J. et « jouets Citroën » au 1/10, j’ai pris le temps d’admirer et de prendre des notes sur ces fameuse chenillettes Citroën-Kégresse, autre thème de ce 49 ème salon, magnifique exposition de raretés qui nous rappellent la grandeur de la France à une autre époque.
Un futur campeur à l’affut du camping-car idéal pour un collectionneur averti (comme Jean-Christophe, ou comme Claude ?)
J’ai eu l’impression que cet ancien Capitaine Daniel cherchait l’hélice qui aurait pu propulser ce drôle d’engin. Mais non ce dernier, en tant que véhicule publicitaire pour les bikinis Reard, sur un châssis Packard carrossé par Pourtout, ne sillonnait que les routes, comme celles du Tour de France.
La collection des jouets anciens me rongent toujours et si je me suis arrêté sur cette Mopetta, la plus petite voiture du monde autorisée à utiliser nos routes, c’est bien que, pour ma part, elle ne représente qu’un gros jouet, très amusante, à l’instar de ses voisines de stand, les Isetta.
Ce fameux moteur JLO, marque qui propulsait entre autres des jouets Mortarini et… Nos kartings bricolés.
Au « carré des jouets » , je me suis arrêté au stand IXO dont la force de vente nous proposait des prix attractifs sur ses très belles miniatures à l’échelle 1/8, montées ou à monter, tandis que quelques pas plus loin j’étais surpris par les montagnes de miniatures chinoises au 1/43 proposées « Toutes à 5€ ! »
Déjà, le fait de partager un événement de ce type avec des amis n’est qu’un réel bonheur, porté aux nues par les joyeuses rencontres, aux croisées des allées. Ici, par exemple, le toujours très sympa René Arnoux.
En résumé, j’ai passé une excellent journée, entouré de quelques-uns de mes meilleurs amis qui ont eu la gentillesse et fait l’effort de pousser mon fauteuil.
Ces salons se succèdent en tentant, à chaque édition, de répondre à la demande d’une société en permanente évolution pour laquelle j’ai de plus en plus de difficultés à accepter les changements, c’est normal… C’est l’âge !
J’attends avec impatience le mois prochain, le printemps, le soleil et nous sortirons les cabriolets… Enfin ! A bientôt !
Magnifique ton reportage Dominique ! J’avais fréquenté ce salon deux ou trois fois dans les années 74 75,
Amicalement
Bruno
Merci Bruno, s’il n’est pas le plus grand d’Europe (C’est Essen ?) il reste une belle manifestation internationale qui présente encore de grosses et vilaines automobiles gourmandes de pétrole, pour combien de temps ? ? ? Amitiés
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