Un carrossier en retraite ou un sorcier en activité?

 

SP23 epave

Quand un carrossier automobile prend sa retraite ça peut donner ça :

La résurrection d’une épave d‘Eureka Sport 23.

N’oubliez pas de cliquer sur les photos.

Lire la suite …Un carrossier en retraite ou un sorcier en activité?

UN GROS PLAN SUR LES BIPLACE 33 EUREKA, CHENARD ET WALCKER, PANHARD, BUGATTI… CODE USINE EK 15.

La Biplace 33 reste, à mon humble avis, dans sa version « toutes options », l’une des plus belles vap de tous les temps.
Hé oui, ne l’oublions pas, la Société des Inventions Nouvelles EUREKA avait déjà mis en place à partir de 1933 un processus de vente proposant de nombreuses options coûteuses, comme le font très bien aujourd’hui les marques dites « Prémium », à l’Etoile ou à l’Hélice, (ainsi je ne cite pas de nom).
Possesseur de cette belle auto et de nombreuses photos de ses variantes, j’ai le plaisir aujourd’hui de vous aider à découvrir mieux encore ce jouet d’exception.
Sachant qu’au niveau de sa propulsion, si avec son simple essieu à vilebrequin elle était un cran en dessous de la Citroënnette, son double pédalier et sa banquette permettaient à ses 2 occupants un chahut assuré.
Sa taille, ses phares électriques, son coffre ouvrant, sa direction à crémaillère, son freinage à tambour, son siège capitonné, ses pare-chocs, ses pneumatiques gonflables et surtout ses différentes présentations « Bugatti », « Chenard et Walcker » ou encore « Panhard et Levassor », lui assurent aujourd’hui, à elle aussi, la classe « Prémium ».
On peut hélas regretter, mais c’est bien normal, que la version « toutes options » soit beaucoup plus rare que la version de base.

N’oubliez pas de cliquer sur les photos pour les agrandir.

CHENARD ET WALCKER, sans option, très bel état d’origine.

CHENARD ET WALCKER avec options p.c. et roues à pneumatiques gonflables, restaurée.

PANHARD avec options p.c. et roues à pneumatiques gonflables, restaurée.

BUGATTI avec options p.c et roues à pneumatiques gonflables, restaurée.

BIPLACE en état d’origine, sans option, et qui a perdu sa calandre et ses phares.

CHENARD ET WALCKER, sans option, bel état d’origine.

CHENARD ET WALCKER avec options p.c. et roues à pneumatiques gonflables, restaurée.

PANHARD avec options p.c. et roues à pneumatiques gonflables, restaurée.

BUGATTI avec options p.c et roues à pneumatiques gonflables, restaurée.

BIPLACE en état d’origine, sans option, et qui a perdu sa calandre et ses phares.

CHENARD ET WALCKER.

PANHARD


PANHARD

BUGATTI

Avec cette dernière, COURSE 28 1929… MA COLLECTION EURÉKA EST COMPLÈTE ! ! ! ^****¨^* JOYEUX NOËL *¨^****^

Elle est arrivée !
Tant attendue depuis le début de mon « addiction », après plus de trente ans elle vient mettre un terme à ma quête de voitures à pédales.
J’ai maintenant réussi la réunion de tous les modèles de v.a.p. fabriqués par la marque Euréka de 1922 à 1972, et il ne me reste plus (hélas?) que 8 autos à restaurer mais je ne manquerai pas de vous proposer ces futures restaurations.

L’absente, la dernière recherchée, l’Euréka COURSE 28 de 1929, code usine EK 09, fabriquée à très peu d’exemplaires de 1928 à 1931 est arrivée pour NOËL.
Dérivée du châssis Sport27 n°1, elle est équipée en plus de bavolets latéraux qui lui donnent cette allure surbaissée. Des volets ont également été ouverts sur le bouclier avant et sur la pointe de course.

Si le système de propulsion très efficace reste à peu près identique à celui de la la Sport27 (2 pignons à cliquets sur l’essieu arrière) le freinage est différent. Il utilise désormais un tambour sur chacune des roues arrières. Toujours commandé par l’unique levier principal qui assure d’abord le débrayage pour la marche arrière et ensuite le freinage, par l’intermédiaire d’un arbre placé à l’avant de l’essieu, agissant sur les tringles reliées aux sangles métalliques des 2 roues arrières.

Longue (1,48 m) et racée, l’auto est magnifique. Elle ne peut pas dénier sa destination aux courses qu’elle remportera en grand nombre, pilotée par M. Marcel GRANDVOINNET. (photo du livre : « Euréka, un siècle de jouets de rêve », par M. Marcel Grandvoinnet). L’un de ces modèles a été chronométré avoisinant les 30 km/h.
Elle servira de base à l’élaboration de la COURSE GRAND-PRIX qu’elle préfigurera.

Pour vous toutes et tous, ami(e)s collectionneurs et passionné(e)s de v.a.p., j’espère que vous aussi aurez trouvé le graal et je vous souhaite d’EXCELLENTES FÊTES !

LE GRAND CHEF DE LA TRIBU EURÉKA

Une photo d’époque très amusante au temps ou la mode était au « corso fleuri » et « vélo fleuri », animation située près des plages .
On peut y découvrir, cachée sous des gerbes de fleurs, une Euréka « Grand-Prix », vraisemblablement de la première série, équipée de pneus Hutchinson (et non pas des Dunlop Cord) montés sur des roues à flasques pleines.
Le Chef pilote, surmontée de sa splendide coiffe en plumes, appartient certainement à la tribu EURÉKA !

L’AUTO PATIN EURÉKA, 1925.

Elle est enfin là ! Tous les autres jouets Euréka se lamentaient, un peu comme en Floride dans les Everglades, (Eh oui, je sais, celle-ci elle est lamentable !) de son absence mais elle vient de rejoindre la collection.
C’est l’AUTO-PATIN ! La première trottinette à pédale inventée pour EURÉKA par Mr Xavier GRANDVOINNET, qui figure au catalogue de 1925.
Elle est déjà équipée du fameux système de propulsion à roue à rochets, avec cliquet. Souvent amélioré, il propulsera pendant de nombreuses années les modèles Sport de la marque.
Avec une structure métallique très robuste supportant des parties en bois de hêtre, entrainé comme d’habitude par une chaîne à double rouleaux sur des roues de 250mm, ce modèle appelé Luxe possède également son avertisseur à poire, mais il a hélas perdu ses 2 poignées en ébonite.

Le dernier modèle de RAMEUR EURÉKA, 1965/70.

Créé en 1938 sous le nom de Rameur, ce jouet aura été fabriqué presque jusqu’à la fin de l’histoire d’Euréka.
Le premier modèle (en cours de restauration), majestueux et racé, se voyait équipé (en option) de 3 garde-boue profilés, de bras terminés par une poignée, et d’un carénage allégé de 16 trous ronds.
Ses successeurs ont perdus leurs poignées pour de simples leviers, ils ont finalement perdu leurs magnifiques ailes et les trous dans les carénages ont été remplacés par des louves, sous le nom de tri-rameur encore au catalogue de 1963.
Voici le dernier modèle vraisemblablement des années 65/70, dans son strict état d’origine, il n’a plus de carénage.

NOTRE UNIVERS et ma collection Euréka, voitures à pédales, à L’HONNEUR SUR TF1 J.T.13h. LE BUZZ !

Cliquez pour démarrer la vidéo. Cliquez, cliquez, et recliquez encore, profitez en… C’est gratuit !
La chaîne TF1 m’a permis de mettre à l’honneur la marque Euréka et son aventure séculaire due en partie à la famille GRANDVOINNET.

Le Lundi 16 Décembre 2013 au cours du JT de 13h présenté par Jean-Pierre PERNAUT, pendant un magnifique reportage de presque quatre minutes concocté par Jean-Philippe et Michaël, j’ai pu évoquer ces jouets qui nous passionnent.
Avec les jeux, les tirs, et les autos à pédales, on voit notamment évoluer, sur ses pneus d’époque, « la belle bleue », biplace 33 côte-à-côte modèle Bugatti descendue de son étagère pour cette grande occasion. Quoi de plus agréable que de pouvoir admirer ces « vieilles bagnoles » redonnant aujourd’hui de la joie et du plaisir aux jeunes enfants. Cette séquence a été tournée fin novembre et depuis j’ai du me séparer de la « belle bleue » que je possédais en double, ce qui m’a permis de… ? ? ?
Vous le saurez en consultant mon billet de Noël, en ligne le 25 Décembre !.
http://www.voitureapedales.com/2013/12/22/282-noel-sport-22-la-premiere-auto-a-pedales-fabriquee-par-eureka/
Je remercie la chaîne TF1, Mr Jean-Pierre PERNAUT et son équipe, et plus particulièrement les deux compères, les journalistes Jean-Philippe ELME (reporter) et Michaël MERLE (caméraman) qui ont su grâce à leur talent parfaitement valoriser et résumer en moins de 4 minutes l’excellente journée de tournage passée en leur agréable compagnie, sans oublier Madame Louisa KIRÈCHE-MÉTAIS, assistante du journal, pour son attention et sa sympathique communication.

Pour ceux qui n’auraient pas vue cette réalisation, cliquez sur la vidéo ou en bas de la colonne de droite, dans les liens : NOTRE UNIVERS A L’HONNEUR SUR TF1

MOTO-TORPILLE EURÉKA, 1928.

Une auto à pédales, NON ! UNE MOTO-TORPILLE ! ! !
Ce billet vient compléter mon article du 28 Mai 2012 sur ces drôles d’engins.
Celui-ci figure au catalogue de 1924. C’est le plus grand modèle, N° 6, équipé de grandes roues (250 mm ) et du siège à glissière monté sur 4 roulettes.
Le train arrière, propulseur, est suspendu par 4 ressorts alors que l’axe du train avant, directeur, est suspendu par un seul ressort.
Vous pouvez noter que, pour une « meilleure pénétration dans l’air », même les constructeurs du Concorde se seraient largement inspirés de la carrosserie du « nez » de cette machine infernale.
6 Modèles sont proposés par ce catalogue, numérotés de 1 à 6 pour des longueurs de 0,80m à 1m, équipés de roue de 135 mm, 155 mm, et 250 mm, seuls les n°s 4 et 6 possédaient des sièges à glissières sur roulettes.