Les hirondelles sont revenues, le soleil brille, c’est l’instant rêvé pour publier mon billet de printemps 2019. Et ce n’est plus un billet, c’est un magazine… Avec 50 photos !
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Durant (au moins) 35 ans de collection, avant de me diriger vers la marque Eurêka, je me suis intéressé aux anciennes voiturettes sans permis et aux voitures à moteur pour enfants, thème choisi pour cet article.
Certaines d’entre elles ont l’avantage de pouvoir accueillir, grâce à leurs dimensions généreuses, des pilotes de taille adulte, j’ai ainsi pu partager avec mes enfants, petits-enfants, neveux et nièces, de grands moments de bonheur.
À une période où les prix était encore très raisonnables je me suis amusé a perfectionner les silhouettes de ces petites autos pour les rendre plus attractives.
La première d’entre elles fut un « Cadet-racers » de NERFI, au look très typique de la Ferrari 500 F2.
Une ancienne des pistes d’auto-école de La Prévention Routière.
Après une belle peinture et l’ajout de quelques accessoires elle est rapidement devenue, grâce à deux rétroviseurs, une ligne d’ échappement latérale, une grille de radiateur, et un petit saute-vent, le tout fabriqué maison, une mini Indianapolis.
J’ai également décoré son volant Quillery en lui donnant un air de faux bois, amélioré le « baquet », et quelques autocollants indispensables ont terminé un « semblant d’illusion ».
Sa fiabilité à toute épreuve, notamment grâce au gros moteur Bernard 4t., ne nous a jamais déçu.
La seconde arrivait de Belgique. C’était la première d’une série de mini Lotus Seven fabriquées par le pilote constructeur Tony Gillet, encore neuve.
Son tableau de bord en ronce de noyer affichait fièrement la signature de son constructeur suivie du numéro 001.
Un moteur 4t. Brigg & Stratton 150 cc lui permettait une vitesse de plus de 60 km/h, en toute sécurité
Aujourd’hui une rareté ! .
La troisième, une « Star 55 » en provenance du centre de la France, était une nouvelle née.
Xavier de Lachapelle travaillant alors pour le fabricant de voiturettes Arola débutait avec une auto pour enfants en signant cette petite Bugatti 55.
ce catalogue était déjà celui de la marque STIMULA
Celle-ci était équipée du moteur deux temps « Saxonnette » de chez Sachs.
Je l’ai conservé très longtemps.
La quatrième, logiquement dans la lignée des « Stars« De La Chapelle , se nommait « Land-Star » pour STIMULA, sorte de petite Jeep animée cette fois par le moteur Honda G150 4t 144cc.
Une petite « bête de somme » robuste et sans souci.
La cinquième a été fabriquée par des Anglais, l’un d’eux était un ancien de chez Bugatti.
Au look d’un type 35, toute en aluminium, elle était propulsée par un moteur électrique. Dans le souci du détail elle offrait des conceptions proches des grandes.
La sixième portrait un nom célèbre « D.B. » , (pour Charles Deutsch et René Bonnet), et son type ne l’était pas moins « Le Mans », toute une histoire…
Conçue par l’ingénieur maison M. Jacques Hubert, elle était fabriquée, à l’échelle 1/2 , avec ses grandes soeurs, dans l’usine de Champigny sur Marne.
J’avais trouvé cette mini-auto en châssis, entièrement démontée et incomplète, et je m’étais promis d’assurer sa restauration. Ce sera chose faite en 8 années d’abnégation.
Son petit moteur 2 temps VAP 48 à embrayage automatique nous a permis de joyeux après-midi.
La septième n’a jamais roulé, bien qu’âgée d’une vingtaine d’années elle était encore neuve quand je l’ai sorti d’un musée qui avait fermé ses portes. Toujours exposée, jamais utilisée, son compteur affiche aujourd’hui le même parcours en 40 ans d’existence, 400 mètres ! Encore neuve elle trône dans mon salon !
Magnifique B.M.W. 328 plaquée « STIMULA – (une autre de Xavier De LaChapelle) la n°52. au réputé moteur Honda G 150, 144cc. . Tableau de bord complet , banquette en cuir rouge, un bijou préservé !
Je regrette un peu les huitième et neuvième, modernes et bien équipées elles possédaient des atouts mécaniques indispensables à des jeux de garçons survoltés.
Tout d’abord méconnues, je n’ai appris que bien plus tard qu’elles provenaient… De Chine ? ? ?
Leurs allures réclamaient quelques décorations supplémentaires.
C’était au temps des duels en F1 entre la Ferrari de Michael Schumacher et la Renault de Ferrnado Alonso, et je n’ai pas pu résister à la tentation de les rendre à l’image des deux meilleurs pilotes du Monde à cette époque.
Bien construites, emmenées par des moteurs aujourd’hui mieux connus, des « Loncin », 110 cc 4t. (très inspirés des moteurs Honda), associés à des boites mécaniques, 3 vitesses + m.a. à embrayage automatique.
Pourvues d’une bonne suspension, d’une vraie direction réglable, de freins à disques, et d’une colonne de direction adaptable à des grandes tailles ces petites autos nous permettaient de nous prendre, l’espace d’un instant, pour des pilotes de course.
Cette ancienne voiture sans permis a échappé à la destruction, une VÉLOTO au moteur de mobylette « Motobécane » qui a également « régalé » toute la famille.
Depuis, j’ai du faire un choix et me séparer de ces voiturettes.
En plus de l’âge, le manque de place et les couts d’investissement m’ont dirigé vers la marque Euréka pour laquelle je me passionne, mais je regrette un peu ces petits bolides qui nous ont tant amusé, famille et amis, durant quelques années.
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