Citroën DS 19 ou DS 21 ? A pédales, pedal Cars, trapauto’s…

Aujourd’hui toutes les DS ont la cote, les grandes à moteur étant très prisées les petites à pédales emboitent leur pas.

Qu’elles proviennent de chez Morellet & Guérineau, ou Pierre GUY ou encore Devillaine, ces autos attirent en général, et en particulier nos amis Belges ou encore leurs voisins des Pays-Bas, berceau de la famille Citroën, Citron dans la langue de Huygens.

Et ceci me rappelle un dicton des années 60′, peu après les célébrations de quelques royales épousailles :

« Quand, à l’étranger, les Princesses disent oui, en France les déesses disent neuf ! «

Nos 3 constructeurs avaient vu juste en développant plusieurs variantes de DS 19 ou 21.

Morellet & Guérineau proposait, outre un modèle de base, une version avec un capot ouvrant sur un moteur factice, et une autre intéressante avec une TRACTION AVANT entrainée par une chaine sur la roue gauche.

Base propulsion

Moteur factice

Traction

Pour DEVILLAINE et PIERRE GUY l’histoire est plus compliquée.

Rappelons nous qu’à l’époque des DS M. Pierre GUY était le patron de son entreprise AutoGui et il était également le Directeur des Etablissements Devillaine eux mêmes associés à l’anglaise Triang.

Les Devillaine étaient alors immatriculées 950 DF 42 (DF pour Devillaine Frères) et 950 DT 42, (DT pour Devillaine Triang) en général, alors que certaines DS affichaient 950 DS 42. Le numéro 42 représentant toujours le département de situation des usines Devillaine à Charlieu (Loire).

DEVILLAINE, comme PIERRE GUY, avait insisté sur le dessin d’un volant (peut-être unique) inspiré de la Citroën, tout en proposant une version entrainée par une chaîne, mais sur un essieu arrière elle devenait une « propulsion ».

« DS type Pallas » au catalogue Devillaine 1966

21 aux phares « en amandes »

PIERRE GUY

Les Pierre Guy avaient abandonné leur traditionnel GU, pour une immatriculation plus précise : L’année du jouet et le modèle qu’il était censé représenter, exemple : 1961 ID 19 ou 1959 DS 19.