Je vous l’avais promis, pour le réveillon, « Le bouquet de NOËL »… L’EUREKA COURSE GRAND-PRIX !
Comme vous pouvez le constater le Père Noël est passé chez moi un peu avant l’heure… mais il l’a fait en toute connaissance de cause, il savait que j’allais partager avec vous mon bonheur.
Référencée par l’usine sous le code EK 10, le premier modèle de cette fantastique auto à pédales a vu le jour en 1929. Elle a été produite en série jusqu’en 1939 quand, à partir de cette date elle ne fut plus fabriquée que sur commande. Pendant toutes ces années 650 exemplaires auraient été produits. Chacun d’eux est numéroté sur le longeron avant droit (en général) du châssis, sous le premier tiers du capot, après le poste de pilotage.
A ce propos, je tente de répertorier les exemplaires existant encore aujourd’hui et, pour ce faire, je remercie d’avance les possesseurs de ces « Merveilles » pour leurs précieuses informations. La mienne porte les numéros : 12 33 pour la date (Décembre 1933) et 278 pour l’immatriculation.
D’une Longueur totale de 1,55 m et d’une largeur de 0,65 m, pour un poids de 29 Kgs elle est montée sur des pneus gonflables de marque Dunlop Cord fabriqués à Montluçon, 350X55. J’ai pu en observer quelques-unes, des premières séries (à un seul levier pour le frein et le débrayage), équipées de pneus Bergougnan de couleur rouge.
Mon modèle (évolution 2) possède le radiateur en tôle nickelée façon Bugatti, surmonté de l’emblème de capot Eureka, la flèche ailée. Il est équipé des 2 leviers, 1 pour le débrayage et la marche arrière et 1 autre pour le freinage, agissant sur les 2 tambours arrières. Le capot amovible peut s’ouvrir en 2 parties, sur chacun des côtés.
La direction à crémaillère démultipliée agit sur des biellettes réglables à 4 rotules.
Vous pouvez voir sur mes photos le système de transmission, à peu près similaire à celui de la Sport 33, aussi sophistiqué que performant. Les pédales entraînent des tirettes et des sangles qui s’enroulent sur des poulies fixées sur un même arbre muni d’ une roue dentée, reliée par une chaîne à un pignon fixé sur l’essieu arrière. Comme dans une boite de vitesse, une fourchette commandée par des tringles reliées au levier du poste de pilotage permet en agissant sur la roue à rochets d’entraînement, de passer en marche arrière ou en roue libre. A signaler que l’essieu arrière est monté sur roulements à billes.
La carrosserie est suspendue par 2 amortisseurs sur les roues avant et l’ensemble est fixé sur un châssis monobloc indéformable.
Le tableau de bord reste caractéristique de la marque, à 4 cadrans et trou central pour la colonne de direction, et le volant métallique à 4 branches comporte ici en son centre une petite plaque émaillée marquée « Euréka breveté SGDG » et 2 manettes indiquant « GAZ » et « AIR », ainsi que la commande des phares électriques.
Ces derniers présents sur mon modèle sont optionnels, tout comme la Roue de Secours et les 4 Garde-Boue.
N’oubliez pas de cliquer sur les images pour les agrandir et mieux observer les détails qui pourraient vous intéresser ou tout simplement pour admirer ma carte de voeux qu’a eu la gentillesse de me créer mon fils David… un peu de pub:
http://www.planete-creative.biz
Amis Collectionneurs, passionnés de tous poils et tous les autres, je vous souhaite un Joyeux Noël, Une Bonne et Heureuse Année 2011, et de nombreuses petites autos ! ! !, sans aucune modération.