Bien, parlons en de ces petits jouets.
S’il fallait bien à K.B., en cette fin du XIXe, des petits modèles pour débuter un catalogue, leur qualité était irréprochable, comme très souvent à cette époque où le coût de la main-d’oeuvre restait peu élevé.
Le bois de hêtre ou de noyer côtoyait des pièces de fonderie finement usinées et généralement nickelées. Les puissants mécanismes à ressort permettaient effectivement de s’entrainer avec des flèches aux embouts caoutchoutés sur des cibles en carton pour un « TIR DE SALON SANS DANGER ».
Quelques années nous séparaient encore des premiers modèles en fer blanc embouti.
Voici donc les photos du modèle n°1bis nickelé car le modèle n°1 identique, du même catalogue (le premier 1882), était « émaillé noir ». « Émaillé » ne signifiant pas « revêtu par une couche d’émail, poudre cuite », non, mais seulement recouvert d’une couche de peinture noire.
Ah oui, nous sommes en 1882 ! La DGCCRF n’était pas encore créée et la notion d’appellation mensongère n’existait pas non plus, certaines peintures s’appelaient bien « Peinture Émail ».
Le 2ème modèle ne diffère que par la queue de détente, beaucoup plus travaillée, et le garde-main fixé au canon par une pièce métallique. Il figure, toujours sous l’appellation n°1 bis, au catalogue de 1901.
Le troisième lui, diffère encore par sa poignée pistolet/crosse, dénommé « n°1 bis poignée pistolet » il apparait également au catalogue de 1901, avec une queue de détente travaillée également, que vous ne pouvez pas hélas constater sur la photo de mon exemplaire qui est cassé.