On rentre… En voiture à moteur : Schottenring car GJB.

La rentrée, tout le monde en parle, alors… Parlons en et rentrons, dans le vif du sujet !

C’est à la demande d’un de nos lecteurs, collectionneur Helvétique, que j’ai recherché dans mes tablettes, tout en fouillant ma vieille mémoire aujourd’hui défaillante, dans l’espoir de retrouver quelques précisions sur cette petite auto à moteur thermique, un peu étrange, que vous avez pu rencontrer dans un salon, ou dans un musée, souvent sans explication précise, et pour cause.

Pour ma part, la première fois, c’était… il y a des lustres, et dans ces pavillons de Bercy les lustres sont immenses, surtout dans les réserves d’un lieu Parisien magique, le Musée des Arts Forains, l’antre d’un Monsieur ! (Merci M. Favand JP !)

J’en ai vu ensuite proposées à quelques ventes aux enchères, mais sans plus de précisions.

 

Au nez de Studebaker 1950 cette rondeur est une auto de piste, schottenring car, fabriquée en Allemagne par GJB « Gebrüder Ihle Bruchsal » , la société des Frères Ihle à Bruchsal (Bade Wurtemberg), dans les années 40 , certaines sources affichent `1938 mais alors, Studebaker aurait copié sur GJB ? On sait pourtant que le fameux Bullet nose de la Stud 50′ aurait été dessiné par Bob Bourke pour l’équipe de Raymond Loewi dés 1940 ?

Je me suis aussi interrogé sur son appellation. En tentant de traduire Schottenring, la traduction idiomatique de l’allemand au français n’apporte rien, par contre, en décontactant (j’ose) ce nom, on y trouve Schotten (Écosse), ring (circuit) et car (voiture) , serait-elle une voiture de circuit écossais ?  Hé bien non !

En voici une autre explication : Le Schottenring était un circuit de sports mécaniques situé près de la ville de Schotten, en Allemagne. C’était un circuit sur route, long de 16,080 km qui reliait les communes de Schotten, Götzen et Rudingshain.

Elle porte donc le nom du Schottenring, ce circuit prisé proche de la ville Schotten, située à un peu moins de 200 km de Bruchsal, ville où étaient fabriquées ces petites autos et toutes les autres petites sportives.

Après mes autres recherches restées infructueuses, je dois constater que, si l’histoire des frères Ihle, carrossiers automobile dés 1930 à qui l’ont doit par exemple les BMW 600, des DKW, Ford Eiffel etc., et leurs merveilleux manèges (Caroussel, Autoskooter, etc.),  est bien connue, celle qui concerne l’aventure de ce petit bolide pour piste en bois, sur la période de 1938 à 1950, RIEN ? Hormis une info sur le fait que la la GJB fabriquait aussi, pendant ce temps, des armes de guerre.

Heureusement, quand elle est  débarrassée de ses larges lames protectrices on trouve également cette Schottenring car, qui là n’en est plus une, quelque peu « déshabillée » et classée dans les microcars, notamment à cette adresse, celle du fabuleux musée de Bruce Weiner, aujourd’hui hélas dispersé, Microcar Museum :

http://www.microcarmuseum.com/tour/ihle.html

 

Ici un autre modèle, avec une calandre différente, moins excentrique, plus classique.

 

 

 

 

Finalement, avec des doutes sur la date de sa mise en service, 1938/1950, bien que je pencherais plutôt vers 1938, nous savons qu’elle était propulsée par un moteur Hirth mono cylindre 2 temps de 125cm3,  pour une vitesse d’une quarantaine de km/h, sur un châssis en acier, d’une longueur de 2,40 m, et d’une largeur de 1,10m, elle était montée sur 4 roues de 400×8. Circuit électrique en 12V avec magnéto.

A l’origine, destinée à une utilisation sur les « rings »en bois, une unique solution s’offrait au démarrage : La poussette !

 

 

Mais là… J’en ai terminé ! Hélas, je ne peux pas vous en dire plus à ce sujet.

4 réflexions au sujet de “On rentre… En voiture à moteur : Schottenring car GJB.”

  1. les gosses devaient êtres heureux avec ces petits bolides!! ( sûrement réservé aux privilégiés qui avaient des parents aisés…….)

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    • Bonjour Gilbert, ces voitures n’étaient pas vendues aux particuliers mais aux industriels forains qui les mettaient à la disposition des enfants ou des parents. Dans ce cas, pas de privilège…

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