Aujourd’hui, peut-être actuellement la plus rare des Euréka, la Magnifique et grande BIPLACE 55 code EK 29 très inspirée de la sublime DELAHAYE 235 CABRIOLET CHAPERON dont je joins à ce billet quelques photos pour vous permettre de mieux apprécier l’inspiration.
Ce chef-d’oeuvre commis par Mr Marcel GRANVOINNET affichait une conception très avant-gardiste:
Le châssis, constitué de 2 longerons en U et 1 caisson av. et 1 arrière, supportant une carrosserie déjà en fibres épaisse et très rigide protégée par 2 pare-chocs en aluminium poli, est entraîné par 4 pédales réglables individuellement selon la taille (l’âge) des enfants. L’essieu arrière à 4 coudes décalés, pour la suppression du point mort, est similaire à celui conçu pour les modèles BIPLACE CÔTE-A-CÔTE 33 et BIPLACE 38, alors que l’essieu avant oscillant assure la suspension.
La direction efficace reste douce et précise grâce à un ensemble à crémaillère.
Ici point d’ABS ni d’ESP mais quand même un tambour solidaire de la roue arrière sur lequel s’enroule une sangle métallique reliée par une tringle à un levier de frein (coiffé d’une boule nickelée) dont la longueur se voit diminuant de modèle en modèle, tendance oblige.
Non contente d’être avant-gardiste cette grande auto (longueur 1,70m. largeur 0,68m.) se veut luxueuse. Si la planche de bord a perdu son célèbre tableau ovale à 4 compteurs, elle possède un commutateur d’allumage des phares et feux arrières, et une commande de la « Radio » (comme le précisait le catalogue), en réalité une amusante boite à musique, sans oublier sur la gauche de la planche la célèbre plaque en aluminium gravée: » EUREKA BREVET S.G.D.G. MADE IN FRANCE ». Toujours en adéquation avec sa grande soeur la Delahaye 235 Chaperon, la large banquette s’habille d’un capitonnage au rouge écarlate. Le grand volant métallique à 3 branches et cerclo-commande d’avertisseur électrique restera spécifique à ce modèle. Pour mieux alimenter la radio une antenne téléscopique s’élève vers les cieux, à droite du pare-brise démontable, alors qu’une majestueuse grille en fonte d’aluminium polie vient se fixer sur un fond en tôle perforée et nickelée pour orner sa grande façade avant.
Le catalogue proposait l’option d’une peinture 2 tons avec 2 filets latéraux, les roues et les bas de caisse d’un gris pâle pouvaient être accompagnés d’un bleu, d’un rouge ou d’un vert.
Hormis mon exemplaire en base bleue, que j’ai eu la chance de trouver il y a déjà fort longtemps dans cet état d’origine exceptionnel, je n’en connais qu’un autre, restauré, en base bleue également sur l’hexagone, et un modèle rouge (en piteux état) aux U.S.A.
Si l’un de vous en possède un, ou en a vu un, je vous remercie de m’en informer. Je serais heureux de pouvoir en diffuser les images sur notre « Univers », avec l’autorisation de son propriétaire comme il se doit. MERCI d’avance !
GROS PLAN SUR… L’EURÉKA SPORT 23.
Aujourd’hui un GROS PLAN sur une grande (1,55m) et belle auto, au mécanisme sophistiqué, sorti des ateliers Euréka en 1923 et construite pendant 3 ans, la SPORT 23, code usine EK 02 pour le deuxième modèle fabriqué par la marque. Faute de posséder cette merveille qui fait partie des 4 qui me manquent (cruellement… avis aux vendeurs! ), je dispose d’un bon dossier de restauration, celui de l’un de mes amis Américains « DOUG » qui, jamais avare de photos, nous permet d’observer ce superbe modèle souvent appelé « Papillon » à cause de ses ailes. La Carrosserie en 2 parties, toute en tôle, repose sur un châssis en bois relevé vers l’arrière. Le radiateur nickelé, pièce maîtresse de la partie avant, rappelle déjà sans la nommer la marque Chenard-et-Walker. On le trouve également, comme son bouchon à 6 pans et bien d’autres pièces, sur le modèle qui suivra, la Sport 24. Le capot amovible est maintenu par 4 pattes reliées à 4 ressorts fixés sur le châssis. Le siège capitonné est solidaire de la partie arrière et l’ensemble réglable peut faire varier la longueur hors-tout de la voiture. L’auto est portée par 4 roues indépendantes suspendues à l’avant par des ressorts hélicoïdaux, tout comme l’essieu arrière. Ces roues à rayons sont munies de bandages en caoutchouc de 31 cm de diamètre.
Et maintenant parlons un peu de ce fameux mécanisme tout à fait novateur, mis au point sur le modèle précédent « Sport 22 » par l’ingénieur Maison, Mr Xavier GRANDVOINNET, Merci Monsieur ! ! ! J’en profite pour adresser une pensée émue à son fils, Monsieur Marcel GRANDVOINNET, a qui nous devons également bon nombre de beaux jouets Euréka, qui lira vraisemblablement ce billet.
La propulsion est assurée par 2 pédales suspendues rappelées par 2 longs ressorts et comportant chacune 2 repose-pieds en bois. Celles-ci entraînent des tirettes agissant sur des chaînes à double rouleau enroulées autour de pignons à dents sautées, ces pignons à cliquets étant solidaires de l’essieu arrière. Le débrayage et le freinage s’effectuent à l’intérieur de la carrosserie à l’aide d’un unique et grand levier terminé par une boule nickelée, celui-ci agissant d’une part en écartant les pignons grâce à 2 fourchettes placées sur l’essieu arrière, et d’autre part sur une sangle en feuillard qui enserre un tambour en bois.
Le volant identique à la Sport 24 comporte la commande des 2 phares électriques fixés sur les côtés du radiateur.
Félicitations à Doug pour sa restauration très réussie malgré la sophistication de la mécanique. (Peut-être un vert un peu plus foncé ? ? )
Mais… Bravo et Merci Doug !
RENAULT 4 L DEVILLAINE… NEUVE !
Encore une NEUVE D’ORIGINE ! Cette mignonne 4L a été fabriquée par Devillaine comme le prouve son immatriculation : 950 DF 42.
DF pour Devillaine Frères et 42 pour le numéro du département de la Loire, siège des activités de Devillaine, rue Jean-Jaurès à Charlieu. Surprise à la bourse aux jouets à Orléans au début du mois de Janvier… Toujours très attirants ces jouets encore neufs ! ! !
VOITURE A PÉDALES NEUVE, PEUGEOT 504 DEVILLAINE.
Il est assez rare de trouver une vap « neuve ». Hé bien, parlons en ! Une Peugeot 504 Devillaine, pas tout à fait « Le chant du cygne » mais hélas proche de la fin de cette marque en 1966. Remarquez bien, sur cet exemplaire NEUF donc entièrement d’origine, la présence de tous les accessoires, décalcomanies, etc. souvent disparus après seulement quelques heures de jeux. Ce modèle « Berline » diffère du « Cabriolet » uniquement par l’absence du faux couvre-capote collé derrière le siège. Les photos valent mieux qu’un grand discours…
GROS PLAN SUR…L’EURÉKA SUPER-JUNIOR 35 dite "Delage"
Comme promis dans mon billet sur les Euréka dites « Bugatti », j’aborde l’autre sujet sur le même thème, les fausses appellations de certaines Euréka, aujourd’hui les « Delage ». Nous verrons dans un billet ultérieure la troisième et dernière approche, les fausses « Delahaye ».
Je dois encore préciser qu’ aucun des modèles créés par la « SOCIÉTÉ DES INVENTIONS NOUVELLES, EURÉKA » n’a porté le nom de Delage. Par contre, on peut constater aujourd’hui au travers de nombreux textes relatifs à ces petites autos que cette appellation est, bien qu’à tort, couramment utilisée.
On peut s’accorder sur le fait que la forme du radiateur de la Super-Junior 35 puisse rappeler celle du radiateur d’une Delage, un peu trop incurvé à mon humble avis. Je reconnais volontiers que la ligne générale de cette même Super-Junior voudrait évoquer une D8, A…? Peut-être ? Il serait intéressant qu’un passionné de Delage veuille bien nous apporter ses réflexions à ce sujet.
Les modèles Euréka souvent appelés à tort « Delage » sont les suivants, tous sortis en 1935:
Réclame 35, Baby 35, Select 35 et Super-Jubior 35. La firme Euéka les a équipé avec des types de roues différents. Ils étaient déclinés ainsi: Select 35 3 variantes, n° 1, 2, et 3, (corne d’appel, ailes enveloppantes, éclairage électrique et coffre ouvrant), 1 option peinture 2 tons – Super Junior 35, 3 variantes, n°1, 2, et 3, (corne d’appel, ailes enveloppantes, éclairage électrique et coffre ouvrant), 5 options: bandages 210X50 ou 225X55, peinture 2 tons spéciale, roue de secours sur coffre ar., pare-chocs av. et ar., avertisseur électrique.
GROS PLAN sur… LES "BUGATTI ?" EUREKA
Allez Hop ! ! ! Aujourd’hui… J’ose ! Après toutes les annonces, les nombreux articles parus ici et là, (non pas la, là !) et les courriels reçus par notre « Univers », il m’apparait important de rédiger ce GROS PLAN sur les « Bugatti Euréka » pour tirer les choses au clerc (le pauvre ! ) Non, au clair.
J’ai même constaté avec stupeur, (oui, oui, elle était présente, elle pourrait témoigner) qu’un site de ventes aux enchères mondialement renommé proposait dans son guide d’utilisation la marque « EURÉKA BUGATTI » ? ? ? Pure démonstration des méfaits causés par l’utilisation mal contrôlée du système informatique.
Hé bien NON ! La « Société des Inventions Nouvelles » EURÉKA n’a JAMAIS utilisé le nom « Bugatti » pour dénommer une ou plusieurs de ses voitures à pédales, JAMAIS ! JAMAIS ! Et il en est de même pour la marque DELAGE qui fera l’objet d’un autre GROS PLAN.
Par contre, dés la création du modèle BB25 l’inspiration était flagrante, même l’évolution du logo EURÉKA sur les Sport 27 (2) était étudiée pour rappeler par sa forme ovale la marque de Molsheim. Par la suite, Euréka sortira de nombreux modèles qui traduiront cet esprit. Pour information je tente ici de dresser pour vous la liste précise de ceux-ci, par ordre chronologique: BB25, Sport 27, Tandem 28, Course 28, BB 28, Course « Grand-Prix », Touriste, Sport 33, BB00, Camionnette, Ces belles autos utiliseront toutes un radiateur qui, à la base pourtant moins fermée que le bien connu « Fer à cheval », rappellera par un subterfuge grillagé orné du logo ovale le fameux nid d’abeille du célèbre Ettore. Vous pourrez trouver sous ces lignes au moins une photo de chacun de ces modèles qui, bien malgré eux, portent encore très haut le flambeau de la marque Alsacienne.
GROS PLAN SUR… LA JUDEZ GRAND-PRIX .
Au début d’une nouvelle année beaucoup d’entre nous tentent de s’imposer de nouvelles règles, d’autres conduites…intérieures ? ? ?
Dans la recherche constante de l’amélioration de notre « Univers » j’ai pensé qu’il pourrait être bon de suivre cet exemple en traitant en 2012 quelques sujets intitulés » GROS PLAN sur… », mais j’insisterai sur le fait que mes billets soient toujours accompagnés de nombreuses photos, toutes des présentations de jouets dans leur configuration d’ORIGINE, carrosserie, roues volants et autres accessoires, idem pour la peinture. Dans le cas où l’intérêt d’un document m’entraînerait vers un débordement je me ferais un devoir de le préciser.
Aujourd’hui le hasard, et lui seul, me conduit à vitesse réduite, (radar oblige !), vers ce premier « GROS PLAN SUR… » les JUDEZ « GRAND-PRIX », cette grande auto de course dénommée Alfette en robe rouge ou Talbot en robe bleu, (la mode actuelle voudrait qu’elle soit en robe blanche… avec une large bouche et des talons hauts ?), qui s’est vu déclinée en plusieurs variantes, méritant quelques explications.
Il semble que les premiers modèles étaient équipés d’un imposant volant à 2 branches horizontales plates sur un gros rond central plat également, en métal forgé, et de nombreuses louves ornaient le dessus et les cotés du capot et du châssis. On a pu constater 3 numéros de « start » différents, les 3, 5 et 7, chiffres noirs sur rond blanc au diamètre restreint, cerclé d’un filet noir.
On trouve des variantes au niveau des échappements, soit une pipe à 4 tuyaux très courts, soit 2 tuyaux latéraux rigides longs, ou encore 2 tuyaux avec une sortie souple et un refroidisseur, ou encore un seul tuyau rigide gauche, ou bien pas de tuyau… du tout.
Des roues et des enjoliveurs différents ont été utilisés selon les modèles, à rayons fins, à rayons larges ou à trous ovales.
Vers la fin, deja pour des raisons de réduction des coûts de fabrication, elles étaient équipées du petit volant commun à toutes les Judez, en fonte d’aluminium marqué du V8 en son centre, le nombre de louves s’étant trouvé considérablement réduit alors que certains modèles en ont été totalement dépourvu celles-ci étant remplacées par de simples plaques vissées sur le capot. Un petit coussin en « moleskine » striée garnissait néanmoins le dossier du siège, concurrence oblige.
Ci-dessous les photos 10 et 13 présentent des jouets repeints.
J’ai voulu pour ce premier « GROS PLAN » (Sans T, mais hélas sans huitre, sans pain et sans beurre !) traiter un sujet simple, j’aborderai prochainement, muni de nombreux documents, celui très controversé des « Bugatti Euréka ».
Mais il me tarde d’arriver au chapitre des Simca, avec le fameux « GROS PLAN sur… LA COMÈTE ! »
BONNE ANNÉE 2012 ! ! !
Et une de plus ! ! ! Heureusement, encore une année de bonheur dans la passion des petites autos, qu’elles soient à pédales ou encore à moteur, sans oublier les autres jouets de la célèbre marque Euréka.
L’année 2011 aura été très constructive en permettant à notre Univers, www.voitureapedales.com, une croissance positive, le passage de mille visiteurs au franchissement du seuil de deux mille visiteurs… PAR SEMAINE !
Sans avoir la « bosse des maths » je peux prédire, avec une fierté inversement propotionnelle à la restriction de la marge d’erreur, l’approche des cent mille visiteurs pour l’année 2012 ! Un petit site pour un petit monde qui suit néanmoins un grand chemin grâce à tous les fidèles de notre Univers, Merci à tous !
Les photos qui accompagnent ce billet rappelleront à certains d’entres nous, les heureux visiteurs de l’exposition « Jouets en Folies » Noël 2011 au Château de Meung-sur-Loire, et les chaleureux propriétaires/organisateurs, de grands moments de bonheur apportés par « Walter » le malicieux robot et son pilote mon copain Pierre, les « lutins défiants » dirigés par Ambroise, le tout orchestré par l’excellent Xavier et sa charmante épouse Élise… Merci à toute cette Grande famille ! sans oublier nos complices, Caroline et sa troupe de poupées anciennes, Jean-François avec ses trains et ses Mécano et… Miam, miam, les gentils fabricants de bonbons.
A toutes et à tous, je vous souhaite de conserver cette naïveté de l’enfance qui devrait vous permettre d’encore mieux présager une
Excellente Année 2012 ! ! !
JAGUAR XK, FERRARI 330P, RIVA, BUGATTI 55…? ? ? C’EST NOËL !
C’est NOËL alors retombons pour quelques temps en enfance (bien que je ne l’ai jamais vraiment quitté): Rêvons un peu que, dans la sérénité d’une magnifique nuit au ciel parsemé d’étoiles scintillantes, le Père Noël, dans un IMMENSE traîneau, va peut-être nous déposer par la porte du garage un de ces fabuleux jouets créés par nos amis Gilles Violet, les VIOLETTA, et Xavier De La Chapelle, les JUNIORS DLC.
Pour vous permettre de mieux vous plonger dans un de ces « Songes d’une nuit d’hiver », je vous propose en cadeau quelques photos de jouets pour « vieux enfants »: Les Ferrari 330 P « Junior, De La Chapelle », les Jaguar XK 120 de « Violetta », le Canot RIVA de « Violetta », les Bugatti 55 « Junior, De La Chapelle » etc..
Pour apporter mon aide au Père Noël je lui confie les coordonnées des 2 Lutins créatifs:
Gilles Violet et Xavier de la Chapelle
Faites de beaux rêves et… JOYEUX NOËL !