Il me tient a coeur de noter les objets magnifiques sauvés de l’oubli, ceux qui retrouvent leur place au sein de notre patrimoine national… Surtout quand il s’agit d’une voiture à pédales Euréka modèle « Grand-Prix », une oeuvre d’art.
Notre ami Olivier a terminé sa restauration, dans les règles de l’art, de son exemplaire Panhard, châssis n° 515 du 11/1936, avec l’option phares.
Il est bon de préciser « dans les règles de l’art » quand nous voyons, surtout pour ces joyaux, hélas, trop de travaux exécutés sans respect du cahier des charges du constructeur.
Avec des choix de teintes hétéroclites, plus ou moins mal appliquées à l’aide de bombes de peinture, ou des remontages hasardeux qui utilisent des boulonneries récentes, allogènes, bref en pratiquant une technique que d’aucuns ont coutume de nommer bricolage.
Ici Olivier a sauvé l’objet, entièrement démonté, carrosserie révisée et peinte par un professionnel dans les 2 tons classiques chers au constructeur, « moteur mécanique » ajusté et réglé, l’ensemble remonté avec la même rigueur, qui pourra désormais figurer dans n’importe quel musée digne de ce nom.
Félicitations à Olivier, un autre « Monsieur Euréka ».
Bonjour . Admiratif d’une telle restauration , félicitations à l’intervenant .
Bravo, effectivement sublime travail et résultat pour la meilleure voiture à pédales produite à ce jour.